jeudi 29 novembre 2007

Prenons le temps

De s'informer et de réfléchir pour ne pas nous laisser embarquer dans le canoë
(Vous vous rappelez du canoë, pas beaucoup de places et sûrement pas pour nous).

Ce texte de B Defrance date de 2001… On disait : il exagère. Cette nuit, à Longjumeau, tournaient les hélicos

Bientôt les chars dans les banlieues?


" Toi la dernière fois je t’avais prévenu j’vais t’éclater tes boutons ! »

Ce n’est pas un sauvageon qui en menace ainsi un autre à l’occasion d’une « embrouille » quelconque. C’est un policier dans l’exercice de ses fonctions qui, à dix-sept heures cinquante-cinq, infligera à quatre jeunes qui discutent au pied de l’immeuble une amende pour « tapage par éclats de voix », avec procédure devant le tribunal de police. L’un d’entre eux, en effet, est un peu boutonneux… C’est le troisième contrôle d’identité dans la même journée pour l’un des jeunes : pure coïncidence sans doute, il est noir. Réponse du Directeur Départemental de la Sécurité Publique au courrier de l’association de quartier : les fonctionnaires « ont procédé à la verbalisation des contrevenants dans le respect des règles du droit pénal et du code de déontologie. »

Même commune : claquements de portières, cris, injures, interpellations obscènes, moteurs rugissants, crissements de pneus, cette paisible rue pavillonnaire subit depuis des mois le comportement de certaines familles récemment installées dans le quartier ; cette nuit-là, à deux heures du matin, une fois de plus, des habitants appellent la police, qui répond qu’il n’y a pas de véhicule ou de personnel disponibles. Des habitants excédés se rendent immédiatement au commissariat : quatre véhicules de police stationnent devant et des policiers en nombre sont présents. Peut-être n’est-ce pas en effet tout à fait la même chose d’intervenir à dix-sept heures pour quatre gamins qui rigolent au pied d’un immeuble que dans une rue contre un gang local qui fait régner la terreur à deux heures du matin… Les effets en termes électoraux sont parfaitement prévisibles. Peut-être voulus ?

Deux petits faits, dérisoires : dans le premier, les policiers qui tutoient les jeunes et les menacent (article 222.18 et 223-13, 7°, du code pénal), peuvent humilier ou injurier en toute impunité ; dans le second, ils révèlent leur peur ou leur impuissance. Dans les deux cas, ils détruisent leur propre autorité et la police n’est plus police. Ce genre de faits est à l’origine du malaise policier : l’alternance répétée de situations où un même individu est pris entre la jouissance de l’impunité quand il exerce une violence et la honte de l’impuissance quand la violence se retourne contre lui, ne peut que détruire n’importe quelle structure mentale, fût-elle la mieux « formée ». Peut-être les récentes manifestations de policiers ont-elles soulagé chaque stress individuel : peut-être y aura-t-il eu moins de dépressions ou de suicides parmi eux cette fin d’année 2001…

J’enseigne en banlieue nord de Paris : environ 150 élèves de classes terminales, chaque année. Comme responsable associatif, je côtoie aussi beaucoup de jeunes dans les cités. Depuis trente ans que j’enseigne et que je milite dans la défense des droits au quotidien, je n’en ai pas encore rencontré un seul – je dis bien un seul, garçon ou fille – qui ne puisse raconter des faits analogues à ceux rapportés ci-dessus, soit décrivant le sadisme ou le racisme ordinaire de certains fonctionnaires devenus mercenaires, soit décrivant leur impuissance à remplir leur mission en arrêtant les véritables acteurs des mafias locales. Certes, les jeunes voient bien que la police sauve aussi dans des conditions parfois très difficiles, quand tous les autres citoyens ont déserté, quantité de gens englués dans des violences quotidiennes, enfants maltraités ou rackettés, couples déchirés, petits vieux agressés, jeunes à la dérive aussi ; mais si l’image partiale et partielle de la police persiste et s’aggrave, c’est aussi parce que c’est cette image qu’elle donne trop souvent d’elle-même.

Quant au délire sécuritaire qui saisit bon nombre de nos élus jusqu’aux plus hauts niveaux de l’État, et bon nombre de nos « intellectuels » qui ne rencontrent évidemment jamais les « sauvageons » qu’ils stigmatisent, là aussi, il n’est que révélateur de la peur (de perdre son mandat), de l’impuissance (puisqu’il faut dans le même temps « plus de moyens » et « baisser les impôts » !), autrement dit de l’absence de toute lucidité et courage politique. La question est simple : quel est le degré de conscience civique des adultes ? Quels exemples donnent-ils aux jeunes ? Ce ne sont pas seulement les voyages privés de certains qui sont payés en coupures de cinq cents francs, ce sont aussi les loyers dans certaines cités… Qui encaisse en fin de circuit ? D’anciens bons élèves, passés généralement par les « grandes » écoles, qui sévissent silencieusement dans la banque, les sociétés immobilières et financières, les cabinets d’architectes, les entreprises de travaux publics, et… les cabinets ministériels. Montesquieu : « Ce n’est point le peuple naissant qui dégénère, il ne se perd que lorsque les hommes faits sont déjà corrompus. »

Continuons donc : à gifler et injurier des gamins menottés à poil dans des commissariats ; à infliger un an de prison ferme (ce qui détruira pour la vie un garçon de 20 ans) suite à l’agression d’un chauffeur de bus (un jour d’arrêt de travail) ; à en condamner un autre à la même peine pour avoir flanqué un coup de pied dans un abri-bus (il est vrai détruit) pendant qu’un préfet de la République, dont les frais de défense sont pris en charge par l’État c’est-à-dire les contribuables, est lui aussi condamné à la même peine pour avoir commandité une action terroriste ; à tirer sur des jeunes qui « tapent la discute » au pied des immeubles (combien de morts par an ?), pendant que de prétendus chasseurs transgressent la loi en se pavanant sous l’œil des caméras ; à exclure tel gamin d’un collège après conseil de discipline et signalement au parquet des mineurs suite à une bousculade involontaire au coin d’un couloir contre un professeur, pendant que des parents s’épuisent en vain dans des procédures pour défaut de surveillance à propos de leur enfant tabassé en cour de récréation lors d’un « petit pont massacreur » ; à laisser dans tel quartier des mineurs d’une maison d’arrêt se développer rackets et viols sur les nouveaux entrants, lesquels se retrouvent là précisément pour viol ou racket ; à prélever tous les mois pendant vingt ans 120 francs de charges pour des ascenseurs sans arrêt en panne ; à expulser telle femme seule avec ses deux enfants qui occupe un appartement dont elle paie régulièrement le loyer en liquide (4 000 francs) entre les mains du propriétaire, sans quittance ni contrat (effet garanti sur les deux garçons) ; à supprimer les subventions pour tel réseau d’entraide scolaire entre lycéens et écoliers (30 lycéens, plus de 120 écoliers concernés) au prétexte que lesdits lycéens n’auraient pas les qualifications requises pour aider les gamins dans leurs devoirs ; à ne pas rescolariser tel adolescent de quinze ans qui sort de trois mois de préventive et à diffuser auprès des chefs d’établissements du département, en toute illégalité, les motifs de sa mise en examen.

Continuons : à mettre dix-huit mois pour instruire une demande de subvention dérisoire autour de tel projet d’animation, quand elle arrivera enfin, elle couvrira à peine les frais d’établissement du dossier de demande lui-même ; à prélever dans telle cité de banlieue des taxes d’habitation largement supérieures à celles qui sont prélevées en zone résidentielle ; à laisser se développer les trafics de drogue, dont les auteurs sont connus, en échange de la paix sociale, puisque les drogues constituent d’excellents sédatifs de masse ; à détourner 1,5 milliards du budget prévu pour l’Aide Personnalisée au Logement pour financer le déficit de l’établissement public de Paris-La Défense (budget 1999), pendant que 40 000 demandes prioritaires de logement encombrent les fichiers du seul département de la Seine-Saint-Denis ; à refuser la régularisation du séjour en France d’une élève de terminale qui suit ses études confiée par ses parents à sa tante, et dès lors considérée comme célibataire sans ressources ; à laisser des policiers jouer aux cow-boys en toute impunité et se comporter exactement selon les mêmes « lois » que ceux dont ils sont chargés d’enrayer les comportements, et les laisser sans formation sérieuse accomplir les tâches les plus difficiles et les plus ingrates ; à envoyer au casse-pipe de jeunes professeurs débutants dans les secteurs les plus difficiles pendant que des agrégés et autres « hors-classe » doublent leur traitement en classes préparatoires ; à laisser, là aussi en toute impunité, telle substitut de procureur traiter les prévenus de « crétins, petits cons» et autres injures choisies en pleine audience, c’est-à-dire à transgresser le code pénal au nom duquel elle parle ; à laisser d’anciens voyous reconvertis en vigiles fouiller à corps, légalement désormais, le gamin qui a dérobé du chocolat, pendant que, dans la même grande surface, on falsifie en coulisses les dates de péremption des produits frais ; à ne pas poursuivre tel président de conseil général au prétexte qu’il va rembourser une partie de l’argent public qu’il a détourné, pendant que le receleur de marchandises « tombées du camion » se retrouve en prison ; à refuser embauches ou logements sur des critères évidemment racistes, en toute impunité ; à condamner en comparution immédiate la victime d’une bavure policière pour « rébellion » et à prononcer un non-lieu en faveur des auteurs de la bavure après trois ans « d’instruction », voire carrément, dix ans après les faits, acquitter le policier meurtrier.

Continuons : à ne pas poursuivre agriculteurs, petits commerçants, etc., qui incendient édifices publics, sabotent lignes électriques ou moyens de transport pendant que le gamin qui met le feu à une carcasse abandonnée se prend un an ferme ; à laisser se développer la gestion des offices HLM ou de la distribution de l’eau comme outils principaux de la corruption et du clientélisme politicien ; à étaler sur les écrans publicitaires l’utilisation sexuelle des corps (y compris et surtout d’enfants) et inciter aux jouissances immédiates en appelant à réveiller « l’instinct » (publicité pour une marque automobile, janvier 2000) ; à prétendre refuser la naturalisation de tel enfant qui en remplit les conditions au prétexte qu’il n’a pas de bons résultats scolaires ; à condamner les « tournantes » de banlieues pendant que les proxénètes de chair fraîche alimentent en toute impunité les amateurs de parties bourgeoises, roses ou bleues, ou que tel romancier à succès fait l’éloge du tourisme sexuel ; à offrir aux gamins excités la jouissance perverse de voir leurs exploits faire la une des journaux télévisés, des vaticinations intellectuelles de nos « républicains » et des discours présidentiels, au moindre feu de poubelles…

Continuons donc : à lutter contre l’exclusion, les incivilités, la délinquance et les trafics (c’est-à-dire dans certains cas les moyens de la survie), par les méthodes mêmes qui les produisent ; à « rappeler » une loi qui n’a jamais été instituée et que ne s’appliquent pas à eux-mêmes ceux qui prétendent l’imposer aux autres ; à exiger la réduction et la soumission des « sauvageons sans repères » au lieu de leur apprendre l’obéissance aux lois en les invitant à participer progressivement à leur élaboration ; à laisser sans reconnaissance ni ressources sérieuses les multiples associations et bénévoles qui s’épuisent au quotidien à maintenir ou recoudre inlassablement le « tissu social » et qui voient le patient travail de plusieurs années détruit par une seule patrouille de police qui ramasse au hasard, par un seul professeur qui méprise ses élèves ou par une seule déclaration ministérielle parfaitement irresponsable.

Continuonsmais alors, prévoyons aussi la multiplication par dix au moins de nos capacités carcérales (de façon à approcher le modèle américain), prévoyons de former les militaires au maintien de l’ordre urbain ; prévoyons aussi les dépenses nécessaires à la « bunkerisation » de tous les édifices publics (sans oublier les bureaux des ministres eux-mêmes !) ; incitons les commerçants à s’équiper de rideaux de fer blindés pouvant résister aux « voitures-béliers » ; prévoyons de faire escorter par les forces de l’ordre les journalistes qui s’aventurent à la recherche d’images pour l’audimat ; prévoyons de placer des policiers armés dans chaque autobus, chaque wagon de train de banlieue, chaque car de ramassage scolaire, avec tous les couvre-feux ou états de siège nécessaires et l’interdiction, de jour comme de nuit, des rassemblements de plus de trois adolescents sur la voie publique (comme vient de le décider un maire de banlieue). Les moyens financiers nécessaires et supplémentaires seront avantageusement gagnés sur les non-créations ou suppressions de postes d’enseignants, d’éducateurs spécialisés, de magistrats, d’assistants sociaux, d’inspecteurs du travail, d’îlotiers, d’infirmières et médecins scolaires, et sur les économies réalisées en suppression de subventions aux associations d’habitants et d’initiatives culturelles, et, bien entendu, adaptons les budgets de l’État et des collectivités locales, c’est-à-dire la fiscalité, à ces nouvelles exigences : coût d’un seul jeune en « Centre d’Éducation Renforcée », 2 000 F. (305 €) par jour, soit 730 000 F. (111 288 €) par an, coût approximatif de la scolarité d’un bachelier de la maternelle au bac, 500 000 F. (76 225 €), pour quinze ans d’école. Continuons…

Mais alors aussi, qu’on ne compte pas sur moi, professeur de philosophie en banlieue, pour me faire complice de cette violence meurtrière, constante, massive et répétée des institutions, sociétés immobilières ou financières, entreprises et pouvoirs publics : mes élèves sont à peu près bons ou moyens, issus de toute la planète, tout à fait « intégrés », et tout à fait prêts à participer aujourd’hui ou demain à n’importe quelle révolte qui pourra leur donner le sentiment d’exister enfin (pour les lycéens, c’est tous les quatre ans : rendez-vous en octobre 2002 ?). Mon seul objectif, pour ceux dont j’ai la responsabilité, est d’essayer de leur permettre : de construire l’intelligence et l’efficacité civique de leurs refus, voire de leur violence ; ou de sortir de leur résignation infiniment plus inquiétante et massive que les violences visibles ; ou encore d’échapper aux pièges de l’imitation à leur échelle dérisoire des prédateurs de la mondialisation libérale (les parades en « béhèmes » neuves, ça ne dure pas longtemps, en tout cas moins longtemps que les opérations bancaires douteuses dont les contribuables épongent les résultats). C’est tout ce que je peux leur dire : « Les adultes autour de vous ne respectent pas la loi ? Raison de plus pour vous d’apprendre à y obéir parce que vous apprenez aussi à participer à son élaboration. Il faut bien que quelqu’un commence ! » J’ai déjà rencontré, à tous les échelons de la hiérarchie, des policiers qui savaient aussi leur tenir ce langage, républicain. Et heureusement, avant d’arriver, survivants de la sélection scolaire, en classe terminale, certains, parfois, ont déjà eux-mêmes rencontré un professeur, un policier ou un magistrat qui savait leur parler et leur dire la loi, parce qu’ils avaient déjà pris leur parti, dans le refus des fatalités ou violences en miroir.

Mais l’alliance nécessaire des éducateurs, de la police, des jeunes de banlieue et du peuple, comment l’établir si les responsables politiques font, par peur et démagogie électorale, dans une surenchère destructrice de tout civisme ? Le sempiternel débat entre répression et prévention n’a ici aucun sens : s’agissant de l’action de la police, chaque policier peut et doit comprendre que toute action de répression, y compris par la force, doit être aussi, pour n’importe quel jeune, éducative, au plein sens du terme. Sinon la police n’est plus qu’une bande en uniforme, elle n’est pas la police. Et ce raisonnement pour les policiers vaut évidemment pour tous les représentants de l’État. Que les adultes commencent ! Et s’il est vrai qu’un peu moins de 50 000 mineurs ont fait l’objet en l’an 2 000 de mesures pénales, ce sont plus de 150 000 mesures judiciaires qui ont dû être prises la même année pour protéger les enfants et les adolescents victimes des maltraitances, incestes, viols et violences de toute sorte que leur ont fait subir les adultes. Qui expliquera à la jeune débutante terrorisée en collège que, si un de ses élèves la traite de « salope » ou lui crache dessus, ce peut être l’effet par exemple, douze ans plus tard, de telle fessée déculottée infligée en CP devant toute la classe ricanante ? « Il y a oppression contre le corps social lorsqu’un seul de ses membres est opprimé ; il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé. Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré et le plus indispensable des devoirs. » (Articles 34 et 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, rédaction de 1793). Mais la citation de ces articles ne tomberait-elle pas sous le coup de l’article 433-10 du code pénal qui réprime « la provocation directe à la rébellion ? »


Bernard Defrance,

professeur de philosophie,

vice-président de la section française de Défense des Enfants International


Pour me détendre

Et pour rire un bon coup

Bonsoir,
ça prend quelques secondes mais c'est très drôle :
1 Allez sur le site de l'anpe: http://www.anpe.fr/
2 Cliquez sur rechercher vos offres d'emploi
3 Tapez "rien" puis lancer la recherche.

Copier/coller

Parce que c'est ma région, parce que cela fait 50 ans que j'y vis, parce que j'y ai été jeune comme eux, parce que déjà, nous subissions à l'école comme à l'extérieur les regards suspects de la bourgeoisie établie, parce qu'il a fallu que je me batte seule pour aller hors de la voie que l'on m'avait, par avance, destinée...


Alors, oui, je suis intolérante, je ne suporte plus les discussions stériles, basées sur des à priori.
Je vous sers donc sur un plateau quelques articles du Monde, qui, si vous voulez bien les lire sans vous autocensurer, nous permettraient d'échanger de manière plus positive.

le 26/11/07

A Villiers-le-Bel, au cœur d'une nuit d'émeute

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-982362,0.html

le 27/11/07

Villiers-le-Bel : un premier rapport de l'IGPN écarte la responsabilité des policiers

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-982376,0.html

le 28/11/07

L'IGPN révise ses conclusions:

Http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-983901,0.html

Six maires socialistes demandent plus de moyens pour aider les banlieues

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-983196,0.html

Villiers-le-Bel : la thèse de la voiture de police vandalisée contredite par une vidéo

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-983236,0.html

"Ce sont eux les victimes et on les fait passer pour des voleurs et des criminels"

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-983385,0.html


Villiers-le-Bel, radioscopie d'un "ghetto social"
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-983898,0.html

mardi 27 novembre 2007

Massacre du code du travail dans le silence général

C'est aujourd'hui !!!

Si vous ne le savez pas, c'est que vous faites partie de la population qui ne mérite pas d'être informée. Vous avez vos besognes à exécuter, ne vous inquiétez pas l'on s'occupe de vous, c'est pour votre bien. je ne mérite pas plus que vous mais je suis oisive et fouineuse, preuve que si l'on donne trop de droits (maladie, 35H...) à la masse ce n'est non seulement pas concurrentiel
mondialement parlant mais aussi subversif pour notre "pays".

Où est ce que j'ai entendu ou lu que la classe moyenne française se prolétarise pour laisser émerger la classe moyenne des pays émergeants ?

Est-ce que les riches seront moins riches et les pauvres moins pauvres, dans ce cas?


Rebonds

Massacre du code du travail dans le silence général

Gérard Filoche inspecteur du travail.

QUOTIDIEN : vendredi 23 novembre 2007

Le code du travail va être réécrit en quelques heures à l’Assemblée nationale, le 27 novembre et le 4 décembre.

En 2005, une commission de cinq «rédacteurs» avait été mise en place et il était prévu de publier le nouveau code en mai-juin 2006 si la grande mobilisation victorieuse contre le CPE ne l’avait empêché. Au forcing, l’UMP a glissé dans la loi «sur le développement de l’actionnariat salarié», publiée le 30 décembre 2006, un «cavalier parlementaire», l’article 57, renouvelant les délais du 1er janvier au 30 septembre. Puis le ministre Gérard Larcher a annoncé qu’ils allaient le passer avant la présidentielle. Tous les syndicats ont protesté : «Ne faites pas de coup de force, pas à marche forcée !» Mais Larcher, Villepin, Chirac et Sarkozy l’ont imposé quand même, le 7 mars, en Conseil des ministres. On a donc pu, dans ce pays, en dépit de l’opposition totale des syndicats, changer le code du travail de fond en comble.

On est, depuis le 1er octobre, dans une zone de non-droit : quel code s’applique, l’ancien ou le nouveau ? La partie réglementaire serait prête le 1er janvier 2008, applicable le 1er mars 2008 au plus tard. La partie législative n’entrerait, semble-t-il, mais c’est contesté, en vigueur qu’à ce moment-là.

Sur le fond, ils n’ont rien simplifié, ils ont complexifié : «Plusieurs mois, voire plusieurs années seront sans doute nécessaires pour que ce nouveau code révèle tous ses secrets», a reconnu Christian Redé, l’un des cinq rédacteurs du «comité d’experts».

Il y avait 271 subdivisions, on en arrive à 1 890. Il y avait 1 891 articles de loi, il y en a 3 652 ! Ils ont déclassé près de 500 lois en décrets modifiables à l’avenir… sans repasser par le Parlement. Ils font s’écrouler toutes les jurisprudences, abrogent des articles clés, restructurent le fond théorique et pratique du code. Tout est modifié. Dans les questions d’hygiène, de santé, de sécurité, les obligations des employeurs sont devenues un élément avec «les obligations des travailleurs» faisant partager les risques et responsabilités avec les salariés – ce qui est un recul décisif d’un siècle !

Certaines catégories de salariés sont externalisées vers d’autres codes : salariés agricoles, assistants maternels, salariés du transport, des mines, de l’éducation, marins, dockers. Les contrats de travail sont de plus en plus précaires avec la permissivité à l’égard du marchandage du prêt de main-d’œuvre : intérim et CDD, salariés détachés, pigistes, indépendants, etc.

Les moyens de contrôle de l’inspection du travail sont démantelés, ainsi que les obligations d’information de l’employeur (registres, affichage). On a une quasi-suppression du droit pénal du travail : plus de sanctions prévues en récidive pour les employeurs. Les prud’hommes sont quasi supprimés, le nombre de délégués baisse. La question de la durée du travail est renvoyée à la partie «salaires».

L’apprentissage a été chassé de la partie «contrat de travail» pour être renvoyé à la formation professionnelle. Le droit de grève a été introduit dans la partie «négociation collective» alors que c’est un droit constitutionnel non négociable. L’inspection du travail, indépendante des gouvernements en place du fait de la convention 81 de l’Organisation internationale du travail, a été renvoyée dans la partie «administration du travail».

Tous les professionnels – syndicalistes, inspecteurs du travail, juristes, avocats, magistrats – signent des pétitions, des appels contre ce massacre. Des recours devant le Conseil d’Etat ont été déposés contre cette étrange procédure, alors le gouvernement envisage de passer par l’Assemblée plus tôt que prévu : le 27 novembre en commission. Ce n’est pas un classique débat parlementaire, il s’agit de ratifier une ordonnance. On peut encore rétablir ce qui a été supprimé (nous avons fait le travail, avec quelques inspecteurs du travail, et proposons environ quatre cents modifications pour réintroduire le droit constant).

Le code du travail, c’est le droit le plus intime, le plus quotidien, pour seize millions de salariés du privé, mais aussi le droit le moins connu, le plus contesté, le plus fraudé. C’est la base de l’Etat de droit dans l’entreprise. C’est le seul droit qui protège – trop fragilement – et contribue à fixer le coût de la force de travail de 91 % de la population active.

C’est un droit évolutif, élaboré en cent trente ans, avec des hauts et des bas, minutieusement, sous l’impact des luttes sociales et politiques. Chaque ligne, chaque article, chaque alinéa représente de la sueur et des larmes, des souffrances et des grèves, des victoires et des échecs, produits de toute l’histoire des mouvements sociaux de notre pays. C’est un texte de notre droit qui ne devrait pas être réécrit. Ce qui est effrayant, c’est le silence général, déterminé, étouffant sur une telle affaire. Pas de une. Pas de débat. Pas d’explication. Motus et bouche cousue de tous. Il paraît que c’est «trop compliqué» pour «intéresser les gens» alors que la vie de seize millions de salariés en dépend et qu’ils savent, souvent instinctivement, ce qui va en résulter pour eux : des conditions de travail dégradées, une souffrance accrue, une protection moindre, des salaires bloqués et des droits syndicaux diminués.

http://www.liberation.fr/rebonds/293225.FR.php


dimanche 25 novembre 2007

l'âne en questions


Vous avez dit cancre?

Billet qui vient en résonnance avec: http://lhuna.over-blog.com/article-14068052.html


Question : Le bonnet d'âne est-il un signe ostentatoire ou ostensible d'une appartenance religieuse ?

Journaliste : Professeur Asinus, le Gouvernement a décidé de légiférer sur les signes ostensibles ou ostentatoires religieux à l'école. Bien entendu, les amis des ânes s'interrogent pour savoir si le bonnet d'âne sera concerné par la nouvelle loi.

Qu'en pensez-vous, oh Vénérable Professeur ?

Professeur Asinus : Grave question s'il en est ! L'élévation constante du niveau scolaire a remisé dans les placards des salles de classe la plupart des bonnets d'ânes. Seuls quelques rares cancres sélectionnés ont encore l'espoir de coiffer l'antique et Très-Saint couvre-chef.

Journaliste : Voulez-vous dire que porter un bonnet d'âne était un titre envié ?

Professeur Asinus : Absolument ! Seule une élite avait l'honneur de porter le célèbre Bonnet : des enfants têtus, rebelles, trop intelligents pour s'abaisser au niveau commun.

Journaliste : Mais enfin, Professeur, le bonnet d'âne, la chose est bien connue, c'était pour faire honte au cancre.

Professeur Asinus : Mais pas du tout, vous blasphémez, galapia. C'était pour donner aux enfants l'intelligence des ânes. Mais il fallait plusieurs conditions pour que le Bonnet remplisse son office :

  • D'abord le temps. le bonnet doit rester en place sur la tête du cancre au moins une heure pour que les neurones du récipiendaire soient imprégnés de science.
  • l'induction : le Bonnet doit avoir auparavant été béni par un Chamânemestre suivant des rites immémoriaux.
  • Enfin la persévérance : il faut de nombreuses séances de Bonnet pour que l'effort soit bénéfique à long terme
  • Et surtout le sujet lui-même : un enfant qui gobe tout ce que lui enseigne l'Education Nationale, comme une éponge se gonfle d'eau, n'a aucune chance de profiter du Bonnet. Seul un enfant élu des Dieux et des Ânes possède suffisamment de force morale pour n'assimiler que l'essentiel et abandonner aux autres le bourrage de crâne.

Journaliste : Revenons à la future loi sur les symboles religieux. En quoi le bonnet est-il concerné ?

Professeur Asinus : Car le renouveau actuel de l'âne en France est considéré par certains comme un danger pour la laïcité. On parle d'une communauté ayant pris le nom du Renouveau Ânismatique, de la secte du Mandarâne. Ce sont à l'évidence les prémices d'une nouvelle religion, la Religion Ânolique. Qui, comme toutes les nouvelles religions, va se faire de solides ennemis. On risque de voir brûler des écuries !

Journaliste : Alors que conseillez-vous à nos jeunes qui voudraient entrer au Collège avec le bonnet sur la tête ?

Professeur Asinus : De la diplomatie, de la discrétion. N'encourageons pas les persécutions et le martyre ! Plutôt qu'un bonnet d'âne, cancres et ânarchistes de tous horizons, entrez au Collège avec une longe au lieu d'une ceinture, un petit fagot de brins de paille plutôt qu'un sandwich, un licol négligemment posé sur l'épaule ou encore une trousse à crayons en forme d'étrille. Ou bien remplacez la sacoche de votre mobylette par un bât à croisillon.

Journaliste : C'est tout ?

Professeur Asinus : Non, mais c'est l'heure d'aller bouffer et j'ai faim.

Journaliste : Merci Professeur.

Vous pouvez retrouver le Professeur Asinus, célèbre gourou, et Docteur Honoris Causâne ici:
http://www.bourricot.com/FoireAuxKestions/

J'ai reçu en cadeau... un âne?


NON TROIS ÂNES !!!












Quand j'apprécie un cadeau, j'aime le partager,

mais seulement du regard.

Ce sont les ânes du Caroux, aux yeux si doux...

J'ai relevé ce matin 3 expressions régionales colorées et expressives:

  • "Il pèse un âne mort"
    Employé pour dire que quelque chose est vraiment lourde à porter.
  • "Tuer un âne à coup de figues"
    en Provence et dans la Drôme, pour dire que quelque chose est long à arriver.
  • Vers Lyon et dans le massif central: "têtu comme un âne rouge"

Voilà une petite réalisation en pâte Fimo mais dont je suis sûre qu'elle peut être faite en pâte à sel. Allez voir du côté du Kiosque des amis pour la fiche de réalisation.

et pour continuer ce dimanche câlin...
OnlyYou







jeudi 22 novembre 2007

Avec le temps...

Je vois mieux le chemin parcouru...

Un des chemins, le dessin, que j'ai commencé à explorer sérieusement depuis un an,
me fait aller de découvertes en découvertes:

Découverte de moi même, j'ai compris comment je fonctionnais devant une tâche à accomplir, donc très utile pour mon travail.
En effet je vais toujours vers le plus compliqué;
ce n'est pas par orgueil, quoique?
En tous les cas je n'ai pas conscience des difficultés qui vont se présenter.
Lorsqu'elles apparaissent, je les affronte, j'en passe certaines, parfois toutes, et souvent je m'enlise malgré des conseils éclairés:

En dessin,
la semaine dernière,
cela à donner ça!

Mon prof me disait d'arrêter,
et de passer à un autre objet.



Je suis têtue comme une bourrique. A un moment je l'avais presque, et la forme est repartie, et comme me dit ma copine Alice , j'ai fait du ripolin.

J'en avais partout!

Mais il y a eu des réussites

et le prof en est resté baba!

je ne l'ai pas terminé,

parce qu'en fait il est assez coriace,

surtout au fusain! Chut!

L'autre découverte est le regard sur les choses, sur la nature , la lumière et là, c'est vraiment une richesse qui va m'accompagner pour toujours.



Méli-mélo de l'an dernier

fusain, encre de chine, sanguine,
crayons de couleurs.









Nous allons beaucoup travailler au pastel cette année,
j'adore mais c'est une matière
qui nous fait vite perdre la forme de l'objet.


Au bout de 4 dessins, sans compter mon horreur,
je commence à être plus à l'aise;



Bon, mais un peu mare des tasses, bouteilles etc...

heureusement que j'ai vos photos
pour me dégourdir la tête






Cette année nous allons aborder le corps humain,

est ce que je verrai les Hommes sous un autre jour?

PS: du 27/ 11/07
Aurais-je oublié le principal à propos de ce qu'à m'a appris l'exercice du dessin?
J'ai "raté" ou abandonné certaines réalisations comme celle de la première image parce
qu' embarquée par mon enthousiasme je n'ai pas relevé la tête au bon moment, je n'ai pas pris le recul suffisant pour observer ce qui se passait.
Dans la vie c'est pareil, si l'on ne fait pas régulièrement des mises au point, on n'atteint pas l'objectif et pourtant on a cette impression d'avoir fait pour le mieux.
Maintenant que j'ai pris conscience que ce n'était pas une démarche facile pour moi, il faut que je m'applique, que je freine cet élan qui m'a fait faire de grands sauts dans l'avenir mais aussi dans le vide.

Mais où sont donc passées les données personnelles de 25 millions de Britanniques ?

Panique en Grande-Bretagne : d’après un article du Guardian, les données personnelles de 25 millions de personnes (identités, adresses, numéros de compte en banque, de sécurité sociale...) ont été perdues par l’administration. Cela concerne les 7 millions de familles bénéficiaires des allocations familiales. Les spécialistes redoutent des escroqueries massives.

[LDH-Toulon] mais où sont donc passées les données personnelles de 25 millions de Britanniques ?

Un tel incident ne saurait arriver en France, où les autorités qui mettent en place Base élèves ont tout prévu...

Le Ministre a d'ailleurs rassuré tous les députés qui l'ont interrogé.

Si vous voulez consulter ses réponses, utilisez la recherche dans le site de l'Assemblée nationalehttp://questions.assemblee-nationale.fr/questions.aspet demandez « base élèves » sans guillemets dans la Recherche simple en texte intégral.



samedi 17 novembre 2007

Il fait froid!

Vous ne trouvez pas ?

Mais je suis équipée!


je peux sortir sans crainte

avec le pull irlandais

que ma maman

vient de terminer.















Je vous le montre parce que je suis fière d'elle, atteinte d'un Parkinson et d'une ostéoporose invalidante, elle arrive toujours à travailler de ses mains, plus lentement, mais toujours avec autant d'exigence.

les jeunes filles se remettent aux travaux d'aiguilles, si ce n'est pas que l'espace d'une mode, elles pourront trouver, par ces pratiques, un excellent moyen de se trouver des moments de paix, parce que mine de rien, nous rêvons, réfléchissons,
et les autres ne nous dérange pas trop, puisque l'on "travaille".


Donc, je suis sortie,

j'ai oublié que c'était un samedi

du mois de novembre!!!





j'ai quand même pu approcher quelques rayons d'un magasin de déstockage pour me racheter quelques fournitures pour mes petits bricolages et cuisinages.





je le trouve assez réussi ce bricolage!!!

jeudi 15 novembre 2007

Contre le "mâle" des transports

Caméra cachée, façon québecoise


Partage tes vidéos sur

Désolée les filles je n'ai rien trouvé pour vous

lundi 12 novembre 2007

L'origami.

Elle est belle!



Je l'ai fabriquée sans colle


ni ciseaux,


c'est ce que l'on appelle un origami






Vous pouvez apprendre à la faire ici Kiosque des amis

"Nous avons toujours besoin de petites boîtes chez soi"
Dans notre tête nous en avons tout plein aussi pour ranger...

Nos "Horribles amis"














L'origami est l'art du pliage de papier.

Le terme "ORIGAMI" vient du japonais "ORU" qui veut dire "plier", et "KAMI" qui veut dire "papier".

L'origami est né avec le papier, en Chine,1 siècle avant J.C.

Cet art a traversé les siècles tout d'abord oralement

(cela explique pourquoi seuls les modèles simples ont perdurés)














jusqu'en 1797 où le premier modèle a été mis sur papier :

Une des représentions d'origami les plus célèbres est la grue du Japon.











La grue est un animal important pour le Japon (un satellite porte même le nom de Tsuru (grue)).

Une légende dit même : Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé.

La grue d'origami est devenue un symbole de paix en raison de cette légende, et d'une jeune fille japonaise appelée Sadako Sasaki. Sadako fut exposée, enfant, au rayonnement du bombardement atomique d'Hiroshima.

Elle devint alors hibakusha,une survivante de la bombe atomique. Ayant entendu la légende, elle décida de plier mille grues pour guérir. Elle mourut de leucémie en 1955, à l’âge de 12 ans, après avoir plié 644 grues. Ses compagnons de classe plièrent le nombre restant et elle fut enterrée avec la guirlande de mille grues.


Mémorial Sadako à Hiroshima.

Mémorial Sadako à Hiroshima.

Ses amis érigèrent une statue en granit représentant Sadako dans le parc de la paix d’Hiroshima : une jeune fille se tenant les mains ouvertes, un vol de grues de papier au bout des doigts. Chaque année, la statue est ornée de milliers de guirlandes de mille grues (Sembatsuru).

Depuis, il est entré dans la tradition de plier mille grues en papier lorsqu'un proche ou bien un ami est gravement malade. Au delà de la superstition, cet acte procure courage et volonté au malade, qui se sent ainsi entouré.

L'histoire émouvante de Sadako a été racontée dans beaucoup de livres et de films. Dans une version, Sadako écrit un haïku dont le sens est le suivant :

J'écrirai la paix sur tes ailes et tu voleras de par le monde pour que plus jamais les enfants ne meurent ainsi.

Pour un Japonais, l'origami est plus qu'un art : il est culture vivante.

samedi 10 novembre 2007

A qui appartient ce chaton

















Ces dames:
http://m0nette.free.fr/a-nov/51.JPG
http://moniquetdany.noosblog.fr/.shared/image.html?/photos/uncategorized/2007/10/23/p1070050.jpg
me disent qu'il vient du platane

Je vais à la recherche:

celui-ci est le platane "hispanica" c'est notre platane commun
















et celui-ci, le platane oriental, on se rapproche mais les chatons ne sont pas exactement pareils;



















Je pense qu'il y a un peu d'érable là dedans.





Error System



Error 268541789546635.....



Juin 2006:
A. M. renouvelé toutes les 3 semaines jusqu'en février 2006

décembre 2006:
Expertise médicale préconisant une reprise de travail.

Février 2007:
Commission médicale décidant d'un arrêt maladie longue durée de sept. 2006 à août 2007 ???

Mai 2007: Envoie du dossier de demande de réintégration pour septembre... délai respecté

RV avec le médecin expert qu'en septembre????

Septembre 2007: Visite chez le médecin expert: "Vous êtes encore arrêtée???"

la consultation dure 5 mn, nous sommes d'accord que notre avis ne sert à rien , il conseil une reprise à mi-temps dès que possible;

Octobre 2007: mon dossier n'est pas encore passé à la commission.
"Madame vous devez avoir la consultation de médecin de l'EN!"

Heureusement , j'avais pris les devants et j'avais un RV en poche.
rencontre avec le médecin de l'EN, très compréhensive devant mon impatience à retrouver une situation normale et nous décidons que...

Dès le 9 novembre : reprise pendant 3 mois à 1/2 temps puis, sans repasser par la case expert, reprise à temps complet.

Fin octobre mon dos me donne des nouvelles de son état, intervention en vue!!!

De suite, je téléphone afin que la commission est ces nouveaux éléments en main.
"Vous allez déjà retravailler qu'à mi-temps Madame!"
C'est vrai quoi, grosse feignasse!!!

Néanmoins, j'envoie un courrier confidentiel , avec compte-rendu du scanner, au médecin de L'EN qui participe à la commission.

L'IRM de lundi confirme la lésion.

Je téléphone ce vendredi 9, n'ayant pas de réponse (je crois que je devais commencer le 9,
non ???) et là, une voix me dit:

Vous recommencer le 19 novembre !!!














Vous comprenez maintenant mon enviede faire de la pâte à sel !!!


Voulez-vous envoyer le rapport d'erreur? YES !!!

Combien de personnes en trop dans cette histoire et qui seront quand même payés "à leur juste valeur" (médecin expert, médecin chef, membres de commission de la DDASS....)???

10 000 postes à enlever dans l'éducation nationale,
mais le systême on n' y touche pas !!!

voilà pourquoi nous serons...
Tous en grève le 20 novembre !!!



vendredi 9 novembre 2007

Apportez vos idées et cueillez en d'autres!

Ah! cela fait du bien de se retrouver chez soi. Je viens de me débattre pour faire un billet sur le blog collectif: Kiosque des amis

Je garde ma rubrique Atelier Virtuel de Noël car le ton y est un peu différent.

Si vous souhaitez ajouter un billet sur le
Kiosque des amis
vous le demandez dans les comm à May car moi je n'ai pas encore tout compris.
J'avais essayé d'ouvrir mon blog avec dotclear, et cela ne m'a pas été clair du tout.

Le billet de ce jour que j'ai écrit sur le Kiosque des amis
(et de 3 je crois que cela suffit) est consacré à la recherche des matériaux, sans se ruiner.

Il est vrai que c'est une question d'entraînement, l'esprit est toujours aux aguets.

Un exemple:

"Vous voulez une Pizza ce soir?"


Il me reste ça!
c'est quelle poubelle déjà?


(In My Head)
cela peut me faire un gabarit pour ma pâte à sel!




Et tout de go, me voilà repartie dans l'épopée pâte à sel, je dirai encore mieux une saga!

L'histoire est un peu longue,

sachez que c'est une pratique récurrente,

chez moi.



Pour la recette, vous irez voir où vous savez, vous ne savez pas! je répète une dernière fois:

Kiosque des amis

Voilà ce que cela donne!

Fière je suis!

mais je n'ai toujours pas la moindre idée

de ce que je vais en faire

Allez tout le monde peut trouver une idée!!!

j'en ai fait des anneaux

Mais je ne sais toujours pas pourquoi.

cadre, mobile,....



Une fois cuits je n'étais pas très satisfaites,
ça gondolait un peu et commençait à se casser, alors j'ai tout découpé en morceaux.

j'ai repris les meilleurs morceaux pour faire un beau cercle










et en y collant un plastique je peins une rosace.


Ce n'est pas terminé


et c'est encore un peu tordu,


c'est un premier essai.





Elle ne vous fais pas penser à quelqu'un cette rosace?



http://mesgrainsdesel.canalblog.com/archives/2007/10/27/6680564.html#comments

Nous sommes tous des bloggers
donc abreuvés d'images qui, si l'on s'entraîne à les utiliser,
nous fournissent des possibilités illimitées de création.



lundi 5 novembre 2007

AVN: rubrique cuisine


IL PANE DI SPAGNA OU PAIN DE GÊNES

Recette demandée par Stef




et mise en images pour MOnik.
Oui Monik la cuisine est aussi un art,
certes éphémère .





Tout bon ouvrier a déjà réuni tous ces instruments:


et ces ingrédients







Pour 8 personnes:

8 oeufs

non pas ceux là








Voilà c'est ça














vous prenez 2 saladiers bien creux,

Vous cassez les oeufs en séparant les blancs des jaunes
Cuit c'est un peu facile, mais cela ne marche pas.




Crus, les oeufs! et vous mettez le blanc dans un saladier
et le jaune dans l'autre.
Oui, c'est un peu discriminatoire!



vous ajoutez aux jaunes 8 cuillerées à soupe de sucre,
mince j'ai oublié de le sortir...attendez je vais le chercher....




vous pouvez ajouter un zeste d'orange
ou encore, plus top, de l'extrait de fleur d'oranger.








Là, Monik, t'appelles Dany
parce qu'il va falloir "touiller"
le mélange jaune + sucre donne une mousse presque blanche





Puis il faut rajouter 8 cuillerées à soupe de farine et un sachet de levure

Moi, j'utilise un chinois,
non ce n'est pas de l'exploitation!
C'est cette espèce de passoire, ainsi j'incorpore doucement la farine
sans faire de grumeaux.

La pâte est bien épaisse



Monik, t'arrêtes de faire ton clown!






Maintenant il faut s'occuper des blancs d'oeufs, vous ajoutez une pincée de sel


puis vous les battez avec ce genre d'appareil,

vous pouvez les battre manuellement avec un fouet

Euh... Dany, j'ai dit manuel...





cela s'appelle monter les blancs en neige, la mousse doit devenir compact,


le meilleur test est de retourner le bol, si tout tombe par terre c'est que ce n'est pas assez
battue Hi! hi! hi!
Il ne reste plus qu'à incorporer doucement les blancs aux jaunes.
(c'est comme un conte de fées, ils se retrouvent à la fin, c'est beau...sniff!)

Vous versez la pâte sur une plaque de four recouvert d'un papier sulfurisé, pour obtenir une plaque carré


Comme Aldo vous avez préchauffé le four à 150° soit Th 6

et vous laissez cuire pendant 1/4 d'heure à cette T°
(!!! pour le gâteau vous augmentez la chaleur à 180° et rajouter 1/4 d'heure)


des effluves envahissent votre maison

Si personne n'est venu vous aider,
là tout le monde rapplique.






Tu n'aurais pas un peu tout laissé faire à Dany?





Je laisse refroidir un peu la pâte avant de la démouler.
je la pose à plat, je mets un torchon ou du papier sulfurisé dessus et je la roule .
Une fois refroidie, je la déroule et là on peut y mettre une crème au chocolat, pâtissière ou de la confiture.

Pour la bûche de Noël,
ma mère met la crème pâtissière à l'intérieur et le chocolat à à l'extérieur.


Mamie c'est la reine des bûches!










Là c'était ma chienne Bonny,

une chocomaniaque