VOICI UNE AFFICHE À REPRODUIRE ET À AFFICHER, À TRANSFÉRER SUR LES LISTES COURRIEL DE VOS DÉPARTEMENTS....
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Réseau Education Sans Frontières - Dates et lieux des permanences dans le Val d’Oise
Témoignages
Paris, le 5 octobre 2007
A Monsieur le Recteur de l’académie de Paris
Objet : affaire du collège Utrillo
SUD éducation Paris vient d’être informé d’un événement d’une portée extrêmement grave survenu au collège Utrillo, dans le XVIIIème arrondissement de Paris :
Des parents ont reçu un coup de téléphone émanant soi-disant du CPE leur enjoignant de passer en urgence au collège où est scolarisé leur enfant. Lorsqu’ils se sont présentés, le CPE très étonné leur a affirmé ne pas les avoir contactés, et après vérification il est apparu que personne parmi l’équipe du collège n’était au courant de quoi que ce soit. Lorsque les parents sont ressortis, des policiers les attendaient pour les arrêter et les embarquer au commissariat. Un policier a reconnu que c’était lui qui avait usurpé l’identité du CPE pour tendre ce piège immonde aux parents !
SUD éducation Paris s’indigne de ces méthodes honteuses. De plus en plus chaque jour, la fin semble justifier pour les forces de police l’emploi de tous les moyens, même les plus immoraux, même les plus illégaux !
SUD éducation Paris dénonce cette nouvelle escalade, qui relève soit d’une grande bêtise soit d’un cynisme inimaginable. Ce n’est pas seulement l’identité de notre collègue qui a été usurpée, c’est sa fonction qui a été détournée abusivement. Quelle société sommes-nous en train de construire, si demain les élèves ou les parents doivent se méfier lorsqu’ils sont invités à un rendez-vous dans leur établissement scolaire ?
SUD éducation Paris exige de la part des autorités académiques que toute la lumière soit faite sur cette affaire, et qu’une protestation officielle soit transmise à la Préfecture de Police.
LA POLICE ARRÊTE LES ENFANTS DE SANS PAPIERS A L ECOLE.
Une fois encore la police est intervenue dans une école pour se saisir dun enfant dont les parents sans papiers étaient en garde à vue au commissariat comme le rapporte le communiqué du RESF Tarn et Garonne ci-dessous.
Selani et Vjolce VERA, albanophones de nationalité serbe pour lun, sont arrivés en France en 2003 comme demandeurs dasile. Leurs deux enfants, Marseda (8 ans) et Armen (7 ans) sont scolarisés à lécole Ferdinand Buisson de Montauban. Cest là que le plus jeune des enfants a été arrêté contre la volonté des enseignants à qui la police a dabord tenté de faire croire que les parents avaient eu un accident puis affirmé détenir une commission rogatoire quelle na toutefois pas montrée.
Quoi quil en soit, les faits sont inacceptables. Les ministres, y compris M. Sarkozy quand il était au ministère de l'Intérieur, se sont publiquement engagés à maintes reprises à ce que les enfants et les parents sans papiers ne soient arrêtés ni dans les écoles ni à leurs abords. Le stakhanovisme de Monsieur Hortefeux en matière de chasse aux étrangers sans papiers conduit à des dérives dangereuses dans ce domaine comme dans de nombreux autres. Rafles, arrestations à domicile, convocations piège, test ADN, sans papiers menacés d'être interdits d'hébergements d'urgence, atteintes au droit d'asile, quotas d'immigrés par nationalité, objectifs quantifiés d'arrestations et d'expulsions, pression sur les sans papiers telle qu'elle conduit certains d'entre eux à préférer risquer de passer par la fenêtre plutôt que d'avoir affaire à la police française et maintenant arrestation d'enfant à l'école, c'est à une véritable traite des humains que conduit la volonté de Monsieur Hortefeux d'honorer son titre de ministre de la rafle et du drapeau.
La famille Vera et ses deux enfants doivent être libérés de la prison pour étrangers (centre de rétention) dans laquelle ils sont enfermés. La place des enfants n'est ni au commissariat ni en prison.
Coordonnées de la préfecture en fin de message
MONTAUBAN : 4 MN D'ARRÊT
Une interpellation d'enfant dun couple albanais, sans papiers, a eu lieu mardi 25 septembre dans l'école Ferdinand Buisson à Montauban, dans des circonstances pour le moins troublantes dans une démocratie.
Les parents venaient d'être arrêtés avec leur fille aînée, Marseda, 8 ans, apparemment lors dun contrôle routier. Le commissaire de police de Castelsarrasin prétend pourtant qu'ils ont été arrêtés en flagrant délit de vol, et sest empressé de le faire savoir à la presse. Renseignement pris auprès de l'avocat de la famille, ce vol nest pas avéré : il ny a pas eu de flagrant délit, ni de dépôt de plainte.
Nous tenons à faire savoir dans quelles conditions sest déroulé « l'enlèvement » dArmen, 7 ans. Deux policiers se sont présentés dans lécole. Ils se sont adressés au directeur en lui déclarant que les parents dArmen avaient eu un accident et quils venaient chercher l'enfant. Le directeur, inquiet, après de nombreuses questions sur létat de santé des parents, s'est finalement entendu dire que les parents étaient au commissariat de police de Castelsarrasin. Il a donc refusé de laisser partir l'enfant en l'absence des parents. Puis il en a référé à son inspecteur d'académie qui la d'abord soutenu. Après des contacts entre la police et lInspection Académique, ce dernier a affirmé au directeur de lécole quil y avait une commission rogatoire pour placement denfants et que l'enfant devait être remis aux policiers. Cest ce qui sest passé : Armen, 7 ans, a quitté l'école, encadré des deux policiers en uniforme et en armes, au milieu des autres enfants et des parents en pleine sortie des classes. A ce jour, personne na vu cette commission rogatoire.
L'enfant a été conduit au commissariat, et malgré la promesse faite, il na pas été présenté à ses parents. Marseda, sa sur aînée a été violemment arrachée à ses parents, et les deux enfants ont été placés en foyer par l'aide sociale à l'enfance. Avaient ils une ordonnance de placement ? Elle ne figure pas, en tout état de cause, dans le dossier de la famille que l'avocat détient.
Dès mercredi midi, la famille, parents et enfants, ont été placés en Centre de Rétention Administrative. Les conditions de l'arrestation et la détention sont un traumatisme
majeur pour ces enfants et leurs parents. L'inspection académique aurait demandé aux enseignants de ne pas témoigner par rapport à ce vécu.
Le RESF compte bien interpeller les différentes institutions concernées, afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce que lon peut bien appeler : une « arrestation d'enfant ». Les droits des enfants ont été bafoués, le défenseur des enfants alerté.
Fax ministère 01 55 55 49 20 Standart 01 77 72 61 00
Matignon : http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
2 commentaires:
Marre de chez marre !!! On se croirait revenus sous Vichy !!!
Merde !!!
PS : Vous avez aussi la possibilité d'écrire au Président de la République par voie postale (votre courrier est alors dispensé d'affranchissement), à l'adresse suivante :
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Merci d' être là, c' est le meilleur encouragement que tu puisses m' offrir, bien qu' une aide matérielle sera la bienvenu, mais nos échanges sont d' unautre niveau, ils me permettent de remonter la pente et de me battre, soyez toujours là, amis bloggers, c' est précieux
AMITIES
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