lundi 14 janvier 2008

Aîe, Aïe,Aîe!!! (prise en charge de la douleur?)

Cela m'arrive d'un seul coup, l'envie de témoigner.

Ce matin j'ai "débranché la morphine", Rassurez-vous et ne déclenchez pas une descente de police!
C'était de la morphine prescrite suite à l'opération, que vous savez...

Je dis un grand merci à Kirikou







et au service de neurochirurgie du Pr Redondo à Beaujon ,
de m'avoir fait profité de leur protocole anti-douleur bien au point.

une dose conséquente de morphine m'a été donné dès la fin de l'opération et ce tout le long de mon hospitalisation d'une semaine.
Le traitement était systématique en longue durée et lorsque la douleur était trop aiguë en effet rapide, ce qui devait me faire environ 50mg de morphine par jour!
Il a été ajouté des anti-douleurs classiques et un anti-inflammatoire.

C'est beaucoup trop!
diront la majorité des médecins hospitaliers, de ville de campagne et d'ailleurs.










Il est acquis par de nombreuses études, la mise en place des centres anti-douleurs, qu'il faut commencer par des doses efficaces pour que le patient ne rentre pas dans le "cercle vicieux " de la douleur qui s'auto-alimente par notre stress.
l'évaluation chiffrée de la douleur est faite environ 6 fois dans la journée (2 fois par équipe) et plus si nécessaire.
c'est le malade qui évalue sa douleur sur une échelle de 1 à 10.
J'ai commencé à 8 pour laisser une petite marge dès fois que ça pourrait être pire!
la référence est donc bien individuel pour chacun, certains commenceront peut-être à 10 et s'il pouvait y avoir 11...? D'autres, les durs à cuire ou les "je ne veux pas déranger".

Toute pimpante l'avant dernier jour, le médecin ne me prescrit pas le fameux nectar pour ma sortie.
Mais patatras! ce jour même une douleur aiguë me rattrape (de peur de rester à l'hôpital je ne dis rien au médecin) mais je demande à l'infirmière un comprimé à effet rapide pour le voyage, pas de problème.
La douleur persistante le lendemain, je redemande une prescription (merci Christine) du dit produit diabolique.
Pendant encore une semaine je suis restée à 40 mg et j'ai diminué progressivement jusqu'à arrêt complet ce jour, soit un mois plus tard!

Autre cas, ma maman, fracture de 3 vertèbres pour cause d'ostéoporose (attention les filles)









Elle est sortie au bout d'un mois avec un patch de 25 mg pour 2 jours!
Les douleurs étaient encore très fortes, les larmes sortaient toutes seules de ces yeux.
La morphine a comme inconvénients de donner la nausée et la bouche sèche, ma mère en avait tous les inconvénients et pas le résultat. elle a fini par arrêter et est restée seule à souffrir dans son coin. Si j'avais su, à ce moment, je ne comprenais pas...

Je témoigne ici, faites le aussi, pour que la frilosité des prescriptions disparaisse!

Non je n'ai pas vu d'éléphants roses,















je n'ai pas voulu tuer père et mère pour avoir une dose supplémentaire.
Ce matin je ne ressens rien, pas de signe de manque,

plus de bouche sèche, plus de nausées, et les douleurs plus que supportables, je vais continuer avec le traitement classique.
La douleur s'est nourri de la morphine, pas moi.

Sur ce je vais me fumer une petite cigarette, parce que ça fait quand même une heure...!?

Une version"habillée" est à l'origine de cette fresque.










Je l'ai vue et photographiée avec mon portable (mais vous savez mon portable avec la carte coincée dedans...) donc pas disponible.
Sur l'affiche était écrit ceci:
B.RVEGEL KUNSTHISTORISCHES MUSEUM VIEN
J'ai cherché, bien sûr mais pas trouvé, alors merci si vous avez des informations!

Ce billet est illustré des fresques de la salle de garde Beaujon.
Il en existe pour tous les hôpitaux de l'AP, à votre bon coeur!
http://www.leplaisirdesdieux.com/LePlaisirDesDieux/LesSallesDeGarde/FresqueSDG/fresques.html

Je ne vais pas vous laisser dans cet état, pour rire comme on a peut-être pas rit depuis Coluche allez voir ici:
http://librevent.over-blog.com/
SARKOZY CARLA

9 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est effectivement trés regrettable que pour beaucoup d'entre nous,soignants et malades, la souffrance reste encore de nos jours si mal "comprise" d'abord et "prise en charge" ensuite !
heureusement, ça n'est pas le cas dans tous les services de soin ! mais quel retard ! A notre époque, c'est intolérable de laisser les gens souffrir physiquement car nous disposons de tous les moyens thérapeutiques pour que cela n'arrive plus ! Hélas, il faut encore hurler "j'ai mal" et c'est parfois sans garantie d'être entendu ! Un scandale !

Anonyme a dit…

Effectivement, je me souviens des suites d'une opération, où j'avais beau réclamer un calmant, on m'a répondu royalement qu'on ne pouvait m'en donner tant que je n'aurais pas digéré l'anesthésie...!
Plus sérieusement (si l'on veut), Je sais bien que la morphine se donne au goutte à goutte, mais (tu l'as cherché...!) c'est comme sur les illustrations que tu la prends...?
La vidéo D'anne Roumanoff est extra...!
Bisous (Oups! J'ai failli écrire à la morphine...!)

Anonyme a dit…

J'ai connu les affres des suites opératoires de la thyroïde, à l'époque où la morphine n'était pas encoreà l(honneur...Les choses ont changé dans les hôpitaux, du moins à ma connaissance!
BIZ
PS: Carabinées, les fresques des salles de garde! J'aimerais bien savoir ce qu'en aurait pensé Bruegel...;-)

Anonyme a dit…

C'est vrai qu'il n'y a que dans les grands centres hospitaliers que les tabous sur la morohine n'existent plus et tu as bien fait d'en parler on ne devient pas accro à la morphine de cette façon et il n'ya très peu d'effets secondaires, il est temps de ne plus laisser souffrir les gens et même pour les enfants on utilise un produit dérivé de la morphine qui ne laisse pas de traces.
J'espère que tu vas aller mieux et je vois que tu es comme moi accro à la nicotine!!
J'avais vu et entendu la prestation d'Anne Roumanof elle est extra.
Quand aux salles de garde je connaissais celle de St Antoine et je vois que Beaujon est à la hauteur!!!!Attention aux âmes sensibles.
PS Merci pour tes visites dans ma blogosphère.

sylvie a dit…

les carabins (lol Monil) se libérent de leurs stress en associant toujours "plaisir et peur"...
Bruegel, voilà, écrit comme ça j'ai retrouvé merci Monik
si vous vous voulez le découvrir je vous donne tout de suite ce lien http://bruegel.pieter.free.fr/bienvenue.htm
Malheureusement ce n'est pas tous les grands centres, Badadi, ma mère sortait d'un Hôpital parisien!!! qui l'a par ailleurs très bien soigné de son ostéoporose.

Anonyme a dit…

J'ai connu aussi. Sur un plus long temps. Et c'était un médoc à l'essai, on m'avait demandé avant si j'étais d'accord. Au début génial, parce que c'était un truc qui fondait doucement pour faire simple. Mais sur le long terme, ça donnait trop la nausée. des Absences,et des vertiges. Mais heureusement pas de soucis d'accoutumances, j'ai arrêté tout simplement.

Anonyme a dit…

Désolée, j'ai dù rater un "épisode" ? De quoi as-tu été opérée ???
Je vois que tu te sens mieux après ton traitement anti-douleur et me voilà rassurée.
Quant à la morphine, je n'ai jamais compris qu'on l'associe à une drogue, ainsi donc tous les médicaments sont des drogues ... Quand quelqu'un souffre, la morphine devient UN MEDICAMENT et, psychologiquement, il ne me viendrais pas à l'idée de penser autrement ..... Tabou tabou HOUHOUHOU !!!
Biz et remets toi bien

Anonyme a dit…

Coucou Sylvie !
Je confirme , qu'on ne devient pas drogué en prenant de la morphine comme anti-douleur.
Dans mon entourage, plusieurs personnes ont eu recours à ce procédé ( à Toulouse, existe un centre anti-douleurs au top !)
On ne devrait pas laisser souffrir quelqu'un , c'est inhumain!
bisous et bon week-end Sylvie.

Anonyme a dit…

Excuse-moi Sylvie j'ai été un peu longue à te répondre , c'est un peu ta faute aussi ,lol , ton lien sur les fresques était un lien de perdition !
Et...oui à la morphine !Quand le corps en a besoin , il l'absorbe sans effets secondaires ; vécu il y a 15 ans !...
http://74o47.canalblog.com/archives/2008/01/19/7615896.html