mardi 13 janvier 2009

"Errare humanum est"





Dans mon dernier billet j'ai eu la prétention d'initier ce que j'ai appelé "une chaîne blanche".
Chaîne qui permettrait de réunir des témoignages sincères sur l'émotion légitime que nous ressentons devant la situation en Palestine.

L'erreur était de penser la chaîne en tant que lien qui réunit



et non qui ligote.


Dans ce cas elle a beau être blanche, c'est une chaîne qui enferme.

Nous avons tous nos chaînes qui nous rattachent à notre famille, notre culture... et celles que l'on se choisit: professionnelles, sociales.
Mais nous avons aussi des chaînes invisibles que nous ne choisissons pas, qui tiennent à l'histoire de la terre où nous sommes nés et dont on ne peut se défaire d'un revers de main à moins de vouloir couper tous les amarres.

Attention, je ne suis pas à ce point naïve!
Je sais que certains sujets sont délicats mais à ce point si délicat que l'on ne puisse y émettre un avis, une pensée, ça je ne l'avais pas mesuré.

Alors j'ai cherché, j'ai cherché des gens comme moi, modérés quand même dans leurs propos et qui pourraient évoqués plus clairement ce que je ressens.

Et quand on cherche....

Il est ni juif, ni musulman, ni Israélien, ni Palestinien, il est....
Ecoutez le, et si vous voulez en savoir un peu plus allez vers ce lien


M. Pascal Boniface, Enseignant chercheur en géopolitique. Directeur de l'Iris (Institut de Recherche Interdisciplinaire en Socio-économie, Cnrs).
Auteur de nombreux ouvrages sur les relations internationales, de notamment, à propos des Etats-Unis, La France contre l'Empire, Robert Laffont, Paris, 2003. Extraits. Responsable socialiste...

et auteur du livre "A-t-on le droit de critiquer Israël?"

Cette question, il l'a posée en 2001, alors en 2008 ???

Je réponds "oui" si nous considérons qu'Israël est un Etat comme un autre.

Et nous, nous avons à construire notre propre réponse, qui n'est pas celle des Israéliens ou des Palestiniens.

Pour cela nous devons nous donner le droit d'en parler librement,

faut-il attendre nos politiques pour cela???

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce matin, j'ai regardé cette vidéo qui dit bien ce qu'elle veut dire : Sujet grave, complexe et trés houleux ! Je l'apprécie encore davantage avec l'introduction que tu as ajouté.
Là, je suis maintenant au bord de perdre espoir : Sylvie, Ysa ! Se peut-il que nous pensions exactement la même chose et que nous soyons incapables simplement d'en parler sans nous écorcher ?
Dans ce cas qu'en est-il des Etats concernés ?
Je suis bien triste les filles ...
Cela laisse à penser que ça n'aura jamais de fin.
Cessez-le feu ! Dîtes ce que vous avez à dire mais dans le respect de l'autre !
Un grand merci à Jules d'avoir su exprimer son avis avec calme ( comme quoi c'est possible quand-même ) dans ton billet précédent.
Je vous embrasse avec toute mon affection affectée...

sylvie a dit…

Monette, pardon, je sais que cela te fais de la peine. J'ai dit ce que j'avais à dire. Les êtres ont besoins de se parler, de se rencontrer, les débuts peuvent être douloureux...mais il faut commencer et c'est tout ce que je souhaite à ces deux entités.
Là j'ai besoin de retrouver un peu de paix intérieure.
Bises

Anonyme a dit…

Sylvie j'espère que tu as retrouvé la paix intérieure, que de passion déchainée et quand je lis les propos tenus je comprends qu'il y ait encore des guerres, je te souhaite bon courage dans ta chaine blanche.
Ce conflit est très complexe mis ceci n'empêche pas le respect des autres. Tu as dit ce que tu pensais et tes écrits doivent être respectés, un peu de tolérance pour les idées de chacun.
Gros bisous

Anonyme a dit…

Bien d'accord avec ce billet. Mais je me demande avec tristesse si dans cette guerre horrible,l'Homme est encore capable de dialogue.Et J'ai repensé à cette sculpture de Guy Ferrer sur le thème de la T.O.L.E.R.A.NC.E. C'était au Luxembourg au mois de juin dernier...
http://moniquetdany.numeriblog.fr/moniquetdany/2008/05/artsnat-2008-7.html
Je t'embrasse

Anonyme a dit…

c'est un conflit difficile à comprendre pour nous, dans le nouvel obs de la semaine dernière,
"L'écrivain israélien, militant de la paix depuis toujours, analyse les causes de la «guerre de Gaza» et explique pourquoi il faut briser le cercle vicieux de la violence par Avraham B. Yehoshua"
pour lui les torts se retrouvent dans les deux camps.
une collègue vient de revenir de vacances en Israël (une partie de sa famille habite là-bas) et m'a dit que c'était malheureux ce qui se passait chez ces 2 peuples sans donner raison à l'un ou à l'autre.
comme elle, je compatis pour les civils en espérant que les négociations internationales arrêtent ce conflit mais pour combien de temps.
Mais parle-t-on des génocides, des tortures des pays africains et autres ? dominique