Je ne peux accepter de voir ce Pays prendre un axe aussi contraire à notre histoire (pas toute notre histoire...). Pétrie dans des valeurs que j'ai inculqué aussi à mes enfants, les renier seraient comme me "dénerver".
Je sais que je ne suis qu'en convalescence d'un accident de vie qui m'a gâché 10 ans.
"j'ai dix ans"
c'est ce que je me dis, j'ai encore 10 ans,
10 ans d'activités professionnelles.
C'est peu et beaucoup à la fois.
J'ai parfois l'impression que je n'ai pas assez de temps pour faire quelquechose d'abouti, à d'autres moments cela me paraît être un temps assez conséquent.
Cela se passera dans l'enseignement, j'ai changé 3 fois de travail, je ne changerai plus,
mais je veux me réaliser dans cette profession. Je ne veux plus subir!!!
J'ai compris que lorsque l'on a des sensibilités aussi exacerbées, il faut s'entourer.
S'entourer pour que le projet prenne une consistance et une validité aux yeux des autres.
S'entourer aussi pour se protéger d'abord de ses propres dérives.
S'entourer, c'est aussi accepter que l'on n'est qu'un élément de la chaîne.
D'autres ont oeuvrés, oeuvrent et oeuvreront après.
J'ai 10 ans pour ne pas gaspiller mon énergie et dans
10 ans j'aimerai trouver la paix.
Que vous ayez voté ou non pour la politique mise en place, allez sur ce site, vous n'avez peut-être pas voté pour la manière dont cela se passe:
"Réseau Education sans frontière"
resf93.canalblog.com
Pour savoir ce qui se passe dans l'éducation nationale et quel rôle l'on demande aux directeurs de jouer
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-957480@51-628859,0.html
DANS LES YEUX DE SAMIRA
(Un enfant m'a dit)
tata a vu le baba de bibi…»
C et P, CP. Tu étais au CP et tu apprenais à déchiffrer.
On te promettait qu’un jour ces lettres te diraient de vrais mots, de vraies phrases, de vraies histoires.
Un jour - bientôt, si tu travaillais - tu serais grande, tu saurais lire et écrire.
Bientôt - si tu t’appliquais - tu entrerais dans le monde de ceux qui savent.
Mais tu n’en étais pas encore là.
Tu étais au CP, et dans le cartable que tu rapportais sur ton dos ce soir-là, il y avait les exercices de celle qui apprenait et qui un jour saurait.
Tu as posé le cartable, puis tu as goûté.
Quand tu as fini de tremper tes tartines de Nutella dans ton bol de lait, tu as débarrassé la table et tu as ouvert tes cahiers.
Tu as commencé à travailler. «Tata a vu le baba de bibi…»
Tu t’es arrêtée.
Tu as levé le nez de ton livre - celui qui devait t'apprendre à devenir celle qui un jour saurait.
Tu es restée songeuse.
Puis tu as dit, soucieuse :
« Papa, dans les yeux de Samira, tous les jours je lis la tristesse.
Et la maîtresse ne la voit pas ».
Thierry Lenain
2 commentaires:
Bonjour Sylvie,
j'ai pris la liberté de te citer sur ma page.Entourons-nous, entourons-nous :
http://tracesecrites.free.fr/blog/index.php?2007/09/28/278-en-preparation
Et agissons!
http://tracesecrites.free.fr/blog/index.php?2007/10/14/290-proposition-d-actions-contre-l-amendement-mariani
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