mercredi 8 août 2007

Atterrir ou plutôt amerrir.













Au revoir les oliviers aux feuilles argentées
Au revoir, il Vesuvio.
Ce n'est plus triste, nous savons que nous les
reverrons l'année prochaine.
Ils font maintenant partis de notre mémoire familiale.


Nous regarderons jusqu'au bout ce bleu profond de la baie de Naples.
A ce niveau tout devient relatif, les yachts luxueux de Capri ne sont plus que des petits points blancs


Autant dire rien à côté de la cédille de ce ciel.
"Ciel de traîne", nous dit la météo.



"La couche nuageuse" est encore de couleur ouatée
Mais plus pour longtemps.



Je suis bien décidée à ne pas décrocher
des nébuleuses.




J'y ai cru, surtout lorsque j'ai vu cet olivier le jour même de mon arrivée dans le petit square derrière chez moi.
















Les gouttes de pluie, ayant eu raison de mes ailes célestes,
m'ont entraînée dans des eaux obscurs,



Je ne me suis pas avouée vaincue et suis devenue poisson ange.



Mais l'ange fini peu à peu à se démonter

Ma peine nichée sur le bord de quai

Je finis par jeter les ancres;











Je débarque, j'ai décidé de faire léger, d'être au plus près du fil de l'eau.



En me voyant dans son miroir je trouverai peut-être la vérité.

Mais non, le quotidien me rattrape...

En vacances aux Etats-Unis, Nicolas Sarkozy s'en est pris à deux photographes dimanche. L'un d'eux raconte l'altercation.

Sarkozy "perd son sang froid" ("his cool") ou ses "nerfs" ("his nerves"),

Il n'y a pas que lui !!!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Jolie prose pour jolies photos, la dernière me montre que le président rame, j'espère qu'il va ramer longtemps!!

Anonyme a dit…

Le président rame ?
Le président pers son sang froid ?
Ah ! bon !
Qu'il rame ou s'énerve il est quand même là pour quelques temps encore !